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Sommaire

    Notre offre vous intéresse ?

    Financement voiture de société : quelles solutions pour votre entreprise ?

    Acquérir une voiture de société est une décision stratégique qui engage bien plus que le choix d’un modèle. Selon la solution retenue : achat, crédit, leasing ou location, l’impact sur la trésorerie, la fiscalité et l’organisation de l’entreprise sera très différent. Pour sélectionner l’option la plus avantageuse, il est essentiel d’analyser vos besoins, vos objectifs financiers et la flexibilité attendue dans la gestion du parc automobile. Cet article vous aide à comparer les alternatives afin d’adopter un financement réellement adapté à votre activité.
    Chef d’entreprise analysant les options de financement d’une voiture de société avec des documents financiers, un ordinateur portable et des clés de véhicule sur la table

    Sommaire

    Pourquoi bien choisir le financement de son véhicule de société ?

    Opter pour un mode de financement ne se limite pas à comparer des mensualités. Ce choix influence directement la santé financière et la gestion quotidienne de l’entreprise.

    • Trésorerie et endettement : un achat au comptant immobilise les fonds propres, tandis qu’un crédit ou une location permet d’étaler la dépense et de préserver le cash-flow.

    • Fiscalité et comptabilité : amortissements, loyers déductibles ou exonérations fiscales varient selon le mode de financement choisi, ce qui modifie le coût réel du véhicule.

    • Souplesse de gestion : certaines formules, comme la LMD, la LLD ou le leasing, facilitent le renouvellement régulier du parc, intègrent l’entretien et offrent une meilleure visibilité budgétaire.

    Bien définir vos contraintes financières et opérationnelles en amont est la clé pour éviter les mauvaises surprises et optimiser le financement de votre flotte.

    Quelles sont les principales options de financement d’une voiture de société ?

    Chaque entreprise a des priorités différentes en matière de trésorerie, de propriété et de flexibilité. Voici les solutions les plus courantes, présentées de manière synthétique pour faciliter la comparaison.

    L’achat au comptant

    Vous réglez le véhicule en une seule fois et en devenez immédiatement propriétaire. Cette formule offre une liberté totale d’usage et de revente, mais immobilise les fonds propres et peut réduire la capacité d’investissement dans d’autres projets.

    Le crédit professionnel

    La banque finance l’acquisition et vous remboursez par mensualités. Vous conservez votre trésorerie à court terme tout en devenant propriétaire, au prix d’un endettement supplémentaire et d’un coût global majoré par les intérêts et assurances du prêt.

    La Location avec Option d’Achat (LOA)

    Vous louez le véhicule sur une durée définie avec la possibilité de l’acheter à l’échéance à une valeur résiduelle fixée dès le départ. La LOA est appréciée pour sa flexibilité et la maîtrise budgétaire, mais impose des plafonds kilométriques et une restitution en bon état, ce qui peut renchérir le coût si les conditions ne sont pas respectées.

    La Location Longue Durée (LLD)

    Vous utilisez le véhicule contre un loyer mensuel, sans option d’achat finale. Elle séduit pour sa simplicité de gestion (entretien, assistance, parfois pneus/assurance inclus) et sa visibilité budgétaire. En contrepartie, vous ne capitalisez pas sur l’actif et restez lié à des conditions d’usage (kilométrage, état) dont le non-respect génère des frais.

    La Location Moyenne Durée (LMD)

    Pensée pour des besoins temporaires (3 à 36 mois), la location moyenne durée couvre les périodes d’essai, pics d’activité ou l’attente d’un véhicule neuf. Elle offre une mise à disposition rapide et une grande souplesse contractuelle, souvent avec des services “tout inclus”. Son coût mensuel est généralement supérieur à une LLD, ce qui la réserve aux usages de court à moyen terme.

    Aspects fiscaux et réglementaires à connaître

    Le financement d’une voiture de société ne se résume pas à un choix entre achat ou location. Les règles fiscales et les dispositifs d’aide influencent fortement le coût réel du véhicule et doivent être intégrés dans la décision.

    Amortissements déductibles et non déductibles

    Les plafonds de déduction varient selon le niveau d’émissions de CO₂ du véhicule :

    • 30 000 € pour les véhicules électriques ou hydrogène (0 g CO₂/km).
    • 20 300 € pour les modèles hybrides rechargeables (20–50 g CO₂/km).
    • 18 300 € pour les véhicules émettant entre 50 et 165 g CO₂/km.
    • 9 900 € au-delà de 165 g CO₂/km.

    Ces plafonds conditionnent la part d’amortissement réellement déductible du résultat fiscal de l’entreprise. Découvrez également notre article complet sur l’amortissement d’un véhicule de société.

    TVA : véhicules de tourisme vs utilitaires

    La TVA n’est généralement pas récupérable sur les voitures particulières, sauf exceptions précises (taxis, VTC, auto-écoles). En revanche, elle l’est sur les utilitaires, ce qui rend ces derniers fiscalement plus avantageux. Côté énergie, la TVA sur l’électricité et certains carburants peut être partiellement récupérée, avec des taux différents selon l’usage et la motorisation.

    Fin de la TVS et nouvelles taxes

    Depuis 2022, la Taxe sur les Véhicules de Société (TVS) a été remplacée par deux taxes distinctes : l’une sur les émissions de CO₂ et l’autre sur les polluants atmosphériques. Les véhicules électriques et hybrides rechargeables sont largement avantagés puisqu’ils restent exonérés de ces charges, ce qui incite les entreprises à verdir leur flotte.

    CEE, programme Advenir et aides locales

    Plusieurs dispositifs financiers permettent de réduire le coût d’acquisition ou d’usage d’un véhicule de société, notamment lorsqu’il s’agit de modèles électriques :

    • Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) : ils financent en partie l’achat ou le rétrofit de véhicules électriques et hybrides rechargeables, en fonction des conditions fixées par les opérateurs agréés.

    • Programme Advenir : il prend en charge jusqu’à 50 % des coûts d’installation de bornes de recharge en entreprise, avec des plafonds variables selon la puissance et l’usage (jusqu’à plusieurs milliers d’euros par borne).

    • Aides locales : certaines régions, départements ou métropoles complètent ces dispositifs par des subventions supplémentaires, souvent cumulables, ce qui peut représenter un levier financier significatif pour accélérer l’électrification des flottes.

    Comment choisir la solution adaptée à votre entreprise ?

    Le choix du financement d’un véhicule de société dépend en premier lieu de vos besoins réels. Une entreprise dont les collaborateurs parcourent de longues distances au quotidien n’aura pas les mêmes contraintes qu’une structure qui utilise ponctuellement un utilitaire. La durée d’utilisation, le kilométrage annuel et la fréquence de renouvellement du parc sont donc des critères essentiels à définir en amont.

    Au-delà de l’achat ou de la location, il est indispensable d’évaluer le TCO (Total Cost of Ownership), c’est-à-dire le coût total de possession. Celui-ci inclut non seulement le prix d’acquisition ou de location, mais aussi l’entretien, l’assurance, la fiscalité et la revente éventuelle. Une solution qui paraît plus onéreuse, comme la LLD, peut s’avérer compétitive une fois intégrés les services inclus et les avantages fiscaux.

    Les contraintes réglementaires et environnementales doivent également être intégrées dans la réflexion. L’extension des ZFE (zones à faibles émissions) impose de plus en plus de limiter les véhicules thermiques. Dans ce contexte, choisir un modèle hybride ou électrique n’est pas seulement une décision RSE : c’est aussi une garantie de mobilité durable pour les années à venir.

    Enfin, le profil financier et organisationnel de l’entreprise joue un rôle déterminant. Une PME avec une trésorerie solide pourra privilégier l’achat ou le crédit, tandis qu’une grande entreprise ou une société en croissance rapide aura davantage intérêt à recourir au leasing ou à la LLD pour préserver sa flexibilité et maîtriser son budget.

    FAQ – Réponses aux questions fréquentes

    Achat ou location : quelle option est la plus rentable ?

    Il n’existe pas de réponse unique. L’achat est intéressant pour les entreprises avec une trésorerie solide et un usage long terme. La location (LLD ou crédit-bail) est plus adaptée aux structures qui souhaitent préserver leur cash-flow, bénéficier de services inclus et renouveler régulièrement leur flotte.

    La TVA est-elle récupérable sur une voiture de société ?

    La TVA n’est pas récupérable sur les véhicules de tourisme, sauf exceptions (auto-écoles, taxis, VTC). En revanche, elle l’est sur les utilitaires et certains véhicules affectés exclusivement à l’activité professionnelle.

    Quelle durée de contrat choisir pour un leasing ?

    La durée standard varie entre 24 et 60 mois. Un contrat plus court offre de la flexibilité pour renouveler régulièrement son parc, tandis qu’un contrat long permet de réduire le montant des loyers mensuels.

    Quels frais prévoir à la fin d’une LLD ?

    À la restitution, des frais de remise en état peuvent être facturés si le véhicule présente des dégradations supérieures à l’usure normale. Un dépassement de kilométrage entraîne aussi des pénalités.

    Peut-on cumuler aides et dispositifs fiscaux ?

    Oui, dans certains cas. Une entreprise peut, par exemple, bénéficier d’aides locales ou d’une prime à la conversion en plus des avantages fiscaux classiques (exonération partielle de TVS, déductibilité des loyers de LLD, etc.). Il est recommandé de vérifier l’éligibilité de chaque dispositif pour maximiser les économies.